Mririda… est un voyage poétique, musical et visuel
sur les chemins de la grande poétesse rebelle amazighe Mririda n’ Aît Attik
Courtisane et poétesse dans le Haut Atlas des années 40, Mririda a chanté dans une langue libre et belle les tourments de l’amour, dénoncé les souffrances des femmes, les abus de pouvoir des hommes et la soumission à l’occupant français. Merci à René Euloge qui l’a aimée, d’avoir recueilli, traduit en français et publié les poèmes de Mririda dans “ Les Chants de la Tassaout ”.
Pauvre jeune homme naïf, cesse de me harceler !
Je suis venue au pays pour revoir mes parents,
Non pour chercher un mari – Dieu m’en préserve –
Et je retournerai bientôt à Azilal, si Dieu veut…
Mes faveurs d’un soir t’ont tellement affolé
Quand, sans rire, tu m’invites à devenir ta femme (…)
Qu’as-tu donc à m’offrir contre ma liberté ?