Extraits des Lettres et Carnets de Hans et Sophie Scholl.
Jusqu’où serions-nous prêts à aller pour défendre la liberté ? Durant la seconde guerre mondiale, en plein cœur de l’horreur nazie, Sophie Scholl nous a livré sa formidable réponse : jusqu’à la mort.
Sophie Scholl est née le 9 mai 1921 en Allemagne. Elle a été exécutée le 22 février 1943 à Munich, à l’âge de 21 ans. À partir de juin 1942, cette jeune étudiante en biologie et en philosophie se dresse contre le régime nazi. Au sein du réseau« La Rose blanche » (Die Weiße Rose) dont son frère, Hans, est l’un des piliers, elle aide à l’impression et à la diffusion de tracts hostiles au régime et à la guerre. Elle est dénoncée et arrêtée avec son frère et leur ami Christoph Probst le 18 février 1943.Après un procès mené en trois heures seulement, ils sont tous les trois condamnés à être guillotinés pour faits de « haute trahison, propagande subversive, complicité avec l’ennemi et démoralisation des forces militaires ».
« Ce n’est pas facile de s’interdire de penser à la guerre. Même si je ne sais pas grand-chose de la politique et que je n’ai aucune ambition en la matière, j’ai ma petite idée du bien et du mal, parce que ça n’a rien à voir avec la politique et la nationalité. Et j’en pleurerais, de voir combien les gens sont mesquins, même à un haut niveau de responsabilité politique, et trahissent leurs semblables, peut-être pour un avantage personnel. »
« J’adore rester dehors si tard. C’est drôle d’être si petite quand les arbres sont si grands. »
Extraits des Lettres et Carnets de Hans et Sophie Scholl